dimanche 21 septembre 2014

15% d'augmentation des impôts locaux en 2015

Bertrand KERN et les élus de sa majorité font passer les Pantinois à la caisse pour compenser les effets des politiques d'austérité du gouvernement sur les finances communales.

Sans annonce préalable, sans discussion particulière, le Maire de Pantin soumet au conseil municipal du 25 septembre prochain plusieurs mesures qui auront pour effet de très fortement alourdir les impôts locaux des Pantinois : si ces mesures sont votées, chaque foyer de notre ville verra la somme prise comme base de calcul de sa taxe d'habitation augmenter d'entre 5 et 15% !! Pourtant, cette mesure est présentée comme un simple ajustement technique. De qui se moque-t-on ? Cette décision n'a rien de technique : il s'agit bien d'une augmentation sans précédent qui ne dit pas son nom.

Pourquoi cette mesure ? Parce que, pour financer les cadeaux aux patrons du CAC 40 contenus dans le pacte de responsabilité du tandem Hollande-Valls, voté sans l'ombre d'un doute et d'une hésitation par notre députée Élisabeth GUIGOU, le gouvernement retire près de 3,5 milliards d'euros aux collectivités territoriales. Ces ponctions représentent plusieurs millions d'euros de manque à gagner pour notre ville et peuvent remettre en cause certains services rendus. Avons-nous entendu la Municipalité protester ? L'a-t-on vu saisir les citoyens de cette difficulté ? Jamais. Les élus socialistes et radicaux ont trouvé la solution : obliger les Pantinois en sous-main à financer une décision politique pour laquelle ils ne se sont jamais prononcés.

Il est temps de dire STOP. Nous voulons un changement de politique économique en France : l'austérité que propose le gouvernement a mis sur la paille des dizaines de millions de gens en Grèce, en Espagne, en Irlande ou encore au Portugal, sans aucun effet réel sur la croissance économique de ces pays, appauvrissant les citoyens pour préserver notamment les profits des institutions bancaires. Ça suffit ! 


Il est temps aussi d'exiger des élus qui se disent de gauche au sein de notre municipalité un engagement de refus et de résistance à ces logiques austéritaires, pour protéger les plus faibles d'entre nous et empêcher la dégradation des conditions de vie de nos concitoyens. La 5ème République qui entretient la soumission aveugle aux décisions d'un exécutif tout puissant est à bout de souffle (un tel déni de démocratie ne sera plus possible dans la 6ème République que nous appelons de nos voeux). Mesdames et messieurs les élus, prenez vos responsabilités et votez contre ces augmentations de la taxe d'habitation. C'est ce que fera notre élue du PG avec ses camarades communistes du groupe Front de Gauche "Pantin à gauche, l'humain d'abord !" au Conseil municipal. Le Parti de Gauche de Pantin invite aussi tous les Pantinois et Pantinoises à signer la pétition citoyenne contre ces augmentations.

dimanche 2 mars 2014

"Pantin à gauche, l'humain d'abord !" : Jean-Luc Mélenchon soutient officiellement notre liste

"Pantin à gauche, l'humain d'abord !" : Jean-Luc Mélenchon soutient officiellement notre liste :

Je m’engage aux côtés de Jean-Pierre Henry et Clara Pinault et je vous appelle à donner votre confiance à leur liste. Marquez ainsi votre opposition de gauche à la politique de François Hollande ! Dites avec moi : assez d’austérité pour le peuple, assez de cadeaux aux puissants. La liste du gouvernement à Pantin doit recevoir une bonne leçon venant de la gauche ! Jean-Pierre Henry et Clara Pinault sont les candidats de l’éco-socialisme. Leur liste annonce qu’un autre futur est possible. Avec votre bulletin de vote, prenez votre part pour changer le cours des événements actuels.
Jean-Luc Mélenchon

jeudi 20 février 2014

Municipales 2014 à Pantin

La chef de file du cercle PG de Pantin est n°2 sur la liste "Pantin à gauche : l'humain d'abord". Tous les tracts, les éléments de programme et autres informations relatives aux élections municipales sont disponibles sur le blog du collectif de campagne.


lundi 27 janvier 2014

Fiscalité : UMP - UDI, le bal des faux culs


Face à une montée du mécontentement, et une remise en cause par certains du principe meme de l'impôt, se pose la question de la légitimité de ces critiques opportunistes...



Un éclairage peut être apporté par l'affaire de la taxe poids lourds, dite "écotaxe".



Sur la base d'un principe plein de bonnes intentions (taxation des camions de plus de 3.5 tonnes, pour favoriser d'autres voies de transports plus écologiques, comme le ferroutage), l'écotaxe était symptomatique de plusieurs orientations.



Mesure symbolique, pour la première fois depuis les fermiers généraux, à savoir pour la première fois depuis plus de deux siècles, la collecte de l'impôt était confiée à une compagnie privée, la société Ecomouv, détentrice du contrat pour ce service sur une durée de treize ans et trois mois (soit un total de 159 mois), pour une rémunération du service de collectes de 250 millions d'euros soit 20% des 1,15 milliard d'euros de recettes escomptés.



Le Figaro lui même s'interrogeait, arguant du fait "que les PPP traditionnels ne décrochent en moyenne que 2 à 3% des recettes" alors que le coût de la collecte de l'impôt par l'État français est en moyenne de 1%.



La taxe, dont l'exécution a depuis été suspendue, a soulevé une indignation hétéroclite, le mouvement dit des bonnets rouges, de par ses motivations discutables, ne masquant pas un réel mécontentement.



Quelle réponse à ce mécontentement?



Certainement pas le démantèlement de la direction générale des finances publiques, développé sous des gouvernements de droite, et encore accentué par un gouvernement dit "de gauche" (plus de 25 000 emplois supprimés depuis 2002 !).



Sans doute pas non plus la continuation d'une politique fiscale injuste et incohérente (maintien du gel du barême de l'impôt sur le revenu, maintien de multiples niches fiscales à l'efficacité plus que discutée, remise en place d'une TVA, qu'on n'ose plus appeler "sociale"...).



Face à ces injustices, le Parti de Gauche avance, dans le cadre de son contre-budget 2014, ses propositions :



  • un impôt citoyen sur les revenus, se substituant à l'impôt sur le revenu et à la CSG, avec suppression des exonérations et niches fiscales,
  • un impôt républicain, individualisé, avec suppression du quotient familial, mise en place d'un crédit d'impôt égal pour chaque enfant, taxation différentielle des francais de l'étranger, et suppression de niches fiscales après audit citoyen, permettant de rapporter près de 60 milliards,
  • un impôt général sur le capital et un héritage maximal, en supprimant les exonérations d'impôt sur la fortune (sauf concernant les biens réellement nécessaires à la production), avec un impôt sur la fortune rendu progressif, se rapprochant d'un impôt général sur le capital, un encadrement des successions et donations pour combattre la transmission des inégalités,
  • création de 30 000 emplois de fonctionnaires sur 3 ans, pour un coût de 0,4 Mds d'euros, pour récupérer une partie des 100 Mds d'euros de manque à gagner constitué par les fraudes fiscale ou sociale, blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux, transparence des activités des entreprises, construction d'un registre financier des patrimoines, prescription portée à 30 ans pour les avoirs financiers non déclarés, contrôle annuel des patrimoines de plus de 3 millions d'euros.